La belle et la bete

1112 mots 5 pages
L'une des versions les plus anciennes de ce conte est sans doute celle d'Apulée, Amour et Psyché (extrait de l'Âne d'Or ou Les Métamorphoses), qui date du iie siècle. En 1550, Francesco Straparola en donna une version qu'il avait tirée du folklore italien et qu'il publia dans ses Nuits facétieuses (Le Roi Porc, deuxième nuit, 1er conte).

Il apparut pour la première fois en France sous la plume de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve, en 1740, dans un recueil de contes, La Jeune Américaine et les contes marins, publié anonymement, où différents passagers d'une traversée maritime se racontent des histoires pour passer le temps1. Il ne connut véritablement la célébrité que lorsqu'il fut abrégé et repris par Jeanne-Marie Leprince de Beaumont dans son Magasin des enfants en 1757. Cette dernière supprima, en particulier, toute la seconde partie, où Madame de Villeneuve relatait la querelle des fées expliquant l'origine royale de la Belle. C'est sur cette version que sont basées la plupart des adaptations ultérieures.

Analyse[modifier | modifier le code]
La Belle[modifier | modifier le code]
Le conte présente comme situation initiale un riche marchand et ses six enfants, trois fils et trois filles, dont la cadette, Belle. Alors que ses sœurs sont gâtées et capricieuses, n'ayant goût que pour le luxe et la richesse, Belle est douce, modeste et s’intéresse à la lecture. Elle entretient une relation très forte avec son père, au point de se sacrifier à sa place lorsque ce dernier se retrouve condamné à mort par la Bête pour avoir cueilli une rose. Belle part vivre chez la terrible Bête et découvre, au delà de sa laideur, un être généreux qui ne demande qu'à aimer et se faire aimer en retour.

« Vous m'apprîtes à démêler les apparences qui déguisent toutes choses. Je sus que l'image trompe, et nos sens et nos coeurs. Vous m'apprîtes encore à ne point suivre les mouvements de l'esprit et que le monde ne me serait donné qu'en pensant (...) Absenté de votre corps d'homme,

en relation

  • Incipit de pierre et jean
    505 mots | 3 pages
  • la bête et la belle
    298 mots | 2 pages
  • Bete et belle
    1078 mots | 5 pages
  • La belle et la bête
    829 mots | 4 pages
  • Stade du jeu
    711 mots | 3 pages
  • La belle et la bête
    908 mots | 4 pages
  • Analyse d'adieu d'alfred de musset
    881 mots | 4 pages
  • Le belle et la bete
    1027 mots | 5 pages
  • L'absurde "antigone" jean anouilh
    926 mots | 4 pages
  • La Belle et la Bête
    395 mots | 2 pages
  • du brin
    781 mots | 4 pages
  • la belle et la bete
    354 mots | 2 pages
  • belle et la bete
    805 mots | 4 pages
  • la belle et la bete
    544 mots | 3 pages
  • La bete et la belle
    409 mots | 2 pages