La censure au Japon

Malgré leur sexualité que nous pouvons décrire comme « débridée » la pornographie est interdite au japon et est sévèrement punie. Il est illégal de présenter des photos de rapports sexuels entre deux personnes.
Dans les publications pornographiques les organes génitaux sont masquer par un rectangle noir. Les films ou vidéos appliquent une pixellisation sur les régions pubiennes au cours des scènes explicites.
S’il existe des films ou des bandes vidéos non censurées c’est qu’il s'agit dans ce cas de films tournés par des sociétés étrangères avec des actrices japonaises..
Les autorités japonaises multiplient les lois qui visent surtout à contrôler les contenus à caractères sexuels/gores qui sévissent dans les œuvres visant les mineurs, c’est à dire, qu’il ne s’agit pas d’interdire la publication de manga contenant du sexe ou de la violence mais d’en contrôler leur vente auprès du public (en théorie).
Cependant 81% des japonais estiment que ces lois contre la pornographie empiètent sur la liberté d’expression...
C’est d’ailleurs ce que la plupart des mangakas de tout genre pensent. Une loi visant à interdire un contenu auprès de n’importe quel individu est une forme de censure qui n’a pas sa place, au vu de la culture japonaise et de son histoire avec le sexe. Mais attention, cela ne veut pas dire qu’ils cautionnent toutes formes de débordements immorales, bien au contraire.
Réaction d’un mangaka anonyme : - « C’est la pire loi possible qui ruinera la grande culture manga du Japon. Le manga devrait une forme d’expression libre et non soumis à de la censure. »