La chute de l'U.R.S.S.
L'année 1985 est décisive : Gorbatchev prend le pouvoir en U.R.S.S. Il entreprend la mise en place de réformes (comme la transparence et le relancement de la privatisation) et de négocier avec les afin de sauver le système communiste, très affaibli à cause des dépenses militaires liées à la course aux armements contre le bloc U.S.A. Gorbatchev se lie avec le peuple soviétique en descendant dans les rues pour le rencontrer. Les démocraties populaires (les pays satellites) protestent de plus en plus fortement dans l'espoir qu'ils aient aussi ses réformes. En effet, les citoyens de ces pays (Autriche, Hongrie, pays baltes, Pologne, etc) se rendent compte petit à petit du mensonge communiste car les vivres manquent et la pauvreté se fait sentir. De plus, ces contestations sont plus vives car Moscou a perdu en influence et en pouvoir. Action : Gorbatchev met en place une nouvelle réforme pour ouvrir les frontières Autriche-Hongrie, ce qui a provoqué de forts mouvements de population. Réaction : le peuple allemand réagit fortement, ce qui conduit à l'ouverture du mur de Berlin, le 9 novembre 1989 et plus tard, la réunification de l'Allemagne. Fin 1989, les pays satellites délaissent le communisme après plusieurs manifestations parfois violentes (comme celles en Roumanie, où l'armée tirait à balles réelles sur les manifestants, manifestations qui ont conduit à l'arrestation, au jugement et à l'exécution du couple Ceaucesco) ou pacifiques (comme celles en Pologne). L'U.R.S.S subit un effet « boomerang », les problèmes finissent par revenir : des troubles se font ressentir et Gorbatchev a beaucoup perdu en popularité, il est contesté par ses adersaires et même par les grands de son parti (nomenklatura), qui étaient opposés aux réformes. Après une tentative de coup d'état de la nomenklatura, Boris Eltsine prend le pouvoir le 12 juin 1991 et devient le premier président de la fédération de Russie et le 25