La chute

I/
« La chute » est un récit et non un roman. Il retrace une partie de la vie de Jean-Baptiste Clamence, « juge-pénitent ». L’action se déroule à Amsterdam. Camus fais une focalisation croissante sur chaque lieu, par exemple « cet établissement » (l.3) devient « ce bar d'Amsterdam » (l.16) et ensuite «[le bar] Mexico-city » (l.17). L’auteur ne précise pas le moment et l'époque mais on comprend que c’est à l’époque de Camus.
Dans le récit il n’y a que deux personnages, JB Clamence et son interlocuteur dont on ne sait rien, excepté qu’il s’agit d’un Français ne parlant pas le hollandais. Au contraire on a beaucoup d’informations sur JB car parle énormément de lui-même. Il était avocat à Paris, très connu. C’est un homme qui se dit d’une extrême gentillesse et courtoisie. Il a beaucoup d’amour propre et ne s’en cache point. Il aime parler de lui-même et que l’on parle de lui. Il a un langage soutenu, par exemple lorsqu’il répond « vous êtes trop bon » à son interlocuteur. Il se présente comme un observateur des hommes (l.25) et un justicier utilisant le vocabulaire d'un avocat :« vous proposez mes services » (l.1), « plaider votre cause » (l.4). Il s’est un habitué du bar Mexico city.
Ce roman est entièrement écrit au point de vue interne, car l’homme est seul à parler. Ce procédé vient de l’Education sentimentale de Flaubert. Le lecteur est alors incapable de se faire un avis sur les différentes situations, n’ayant qu’un point de vue non objectif. Une situation d’inconfort se met alors en place.
Camus se sert de ce personnage pour décrire les défauts de l’homme afin que le lecteur puisse en prendre conscience. Il parle de religion, en évoquant plusieurs fois Jésus au fil du récit et de liberté qu’il oppose de nombreuses fois au jugement des hommes.
II/
Le personnage de JB m’a principalement provoqué de l’antipathie car il a trop d’amour propre comme on le voit p.25 « [Ma courtoisie] était célèbre et … indiscutable » ou encore p.30 « comme ces