La cigale et la fourmi
Lettres
Principale 2003
Corrigé de l’étude de texte
Texte de Jacques Lacarrière, Bulletin Terre humaine, janvier 1980.
QUESTIONS 1. Parlant de la fable de La Fontaine, La Cigale et la Fourmi, l’auteur se rappelle la morale qui en est généralement tirée. Quelle est cette morale ? POUR REPONDRE CONVENABLEMENT Se rappeler que la différence entre les deux petites bêtes est que la fourmi est travailleuse alors que la cigale est paresseuse. Il s’agit donc de mettre en évidence la valeur du travail et l’indispensable prise en compte de l’avenir et de ses éventuels jours difficiles. Attention : ne pas confondre la morale de cette fable-ci (qui résulte de l’interprétation du lecteur) avec celle de la fable “Le laboureur et ses enfants”(qui est explicitement citée) : « Le travail est un trésor ».
CORRIGE
La morale généralement liée à cette fable est la suivante : il faut travailler, penser à l’avenir et économiser au lieu de passer son temps à rêver et à s’amuser.
– 2. Quelle attitude l’auteur a-t-il toujours eue visà-vis du modèle représenté par la – fourmi ? Quelles raisons donne-t-il pour justifier cette attitude ?
Il s’agit, là, en fait de deux questions en une seule : éviter donc d’y répondre partiellement Un travail attentif de repérage d’indices textuels est, ici, indispensable.
L’auteur a toujours détesté le modèle représenté par la fourmi. Pour lui, ce personnage symbolise l’égoïsme (« n’ayant d’autre souci que son confort et sa survie ») et la cupidité (« ménagère égoïste et cupide »)
– 3. L’auteur s’identifie à la cigale. a- Qu’est-ce qui l’attire (et le fascine) dans le – caractère de ce personnage ? b- Relevez et analysez trois procédés d’écriture utilisés par l’auteur pour exprimer cette fascination.
N’oubliez pas d’analyser (= expliquer l’effet que l’auteur cherche à produire). On ne vous demande pas de faire un simple relevé de figures de style. N’oubliez pas que la forme est au service de l’idée, l’idée étant, ici,