La comédie humaine chapitre 2
1/ Introduction.
a) L'auteur.
Emile ZOLA (1840-1902), fondateur du mouvement naturaliste, s'appuie sur la sciences et les études sociologiques pour décrire la réalité. Il fut influencé par les recherches du docteur LUCAS sur les lois de l’hérédité et les physiologie des passions.
b) L'œuvre.
Roman : appartient au mouvement naturaliste, publié en 1890, 17ème volume du cycle des Rougon-Macquart. La bête humaine constitue l'une des plus parfaites illustrations des « fêlures héréditaires » qu'explore Zola au fil des Rougon-Macquart.
Le mécanicien Jacques Lantier est atteint de pulsations criminelles qui le pousse à vouloir tuer les femmes qu'il désire.
Situation du passage. Après avoir été tenté de tuer Flore, la fille de sa marraine, Jacques, désespéré, s'enfuit pour échapper au mal qui le ronge.
2/ La tare héréditaire.
Fêlure citée à deux reprises : « fêlure » et « fêlure héréditaire » l.12, « ses crises » l.13, associée à une forme de défaillance (faille,vulnérabilité, faiblesse).
a) L'origine.
Essaie de trouver une origine mécanique : l.11 « la famille n'était guère d'aplomb » l.8-9 « peut être aussi ses frères avaient-ils chacun son mal ? » jeunesse des parents, l.3-4 « Sa mère Gervaise l'avait eu très jeune, à 15 ans et demi » il rejette la faute sur d'autre, sur « les générations d'ivrognes » qui le précèdent, « il payait pour les autres » b) Les symptômes.
influence du docteur LUCAS sur l'aliénisme : forme de schizophrénie ( Jacques = sensibilité humaine et pulsations animales) langage imagé: l.21-22 « une sauvagerie qui le ramenait avec les loups mangeurs de femmes », l.15 « comme des cassures, des trous » Jacques n'arrive pas à décrire précisément sa douleur : l.14-15 « de subites pertes d'équilibre par lesquelles son moi lui échappait » l.16-17 « Il ne s'appartenait plus, il obéissait à ses muscles, à la bête enragée », prédominance de ses muscles
3/ La fatalité.
a)