La conception du bonheur dans l'odyssee
Dans un premier temps, L'Odyssée décrit le bonheur telle qu'il est vecu par le peuple des Pheaciens. Celui-ci est établie sur la base du respect des Dieux, de la proximité a ceux-ci et du respect des traditions. Les Pheaciens sont en effet un modèle d'hospitalité, de générosité et de foi. Conséquemment, c'est une peuple riche et insouciant qui jouit de l'abondance offerte par la terre de Pheacie et qui prend plaisir a se divertir.
D'après le modèle des Pheaciens, il peut etre conclut que le bonheur dans L'Odyssée est un cadeau des dieux. Nausicaa dit elle-même a Ulysse que “Zeus est seul a donner aux hommes le bonheur, aux nobles et aux gens de peu, selon son gré” (Chant VI, ligne 188-189). Les Pheaciens, étant béni par Zeus, ne recherche plus seulement le bonheur mais le luxe. Dans le contexte d'une telle quête, ils prêtent attention et a la beauté (physique, des mots, de la nature...), l'abondance (festin, habits...) ou encore le divertissement (les jeux, les danses, les histoires de Demodocos). En somme, le bonheur des Pheaciens provient d'une culture de la vie. Lors de la rencontre entre Ulysse et Nausicaa, tout ces éléments sont mis en jeu. Ainsi, Nausicaa et ses suivantes sont décrites comme jeunes et très belles: “au beau visage”, “aux beaux cheveux longs”, “aux bras blancs”. Ou encore en préparant la voiture la voiture de la princesse, la reine y “mit des vivres en abondance, de toute espèce, et de toutes