La conquête spatiale
La guerre froide qui a opposé l’Union soviétique aux États-Unis il y a de ça 40 ans eu des conséquences majeures sur la marche du monde actuel : en effet les deux supers puissances se sont battues non seulement pour conquérir des territoires « terriens » mais aussi et surtout pour s’imposer dans l’espace. Ce petit pas pour l’Homme fut effectivement un grand pas pour l’Humanité ; les apports de la conquête spatiale sont nombreux, c’est ce que les auteurs du corpus ont développé : du constat de cette conquête spatiale aux intérêts matériels, et enfin aux conséquences sur l’Humain, qui sont encore d’actualité 40ans après.
Lundi 21 juillet 1971, le monde entier a les yeux rivés sur la télévision : le premier humain-américain, cela va sans dire- marche sur la Lune. L’équipage d’Apollo 11, composé de Neil Armstrong, Michael Collins et d’Edwin Aldrin, pris en photo par la NASA, témoigne de cette prouesse technique extraordinaire pour l’époque. François Mauriac le décrit dans son journal, « Le dernier Bloc-notes », où il développe l’idée que c’est l’instinct qui permet à l’Homme d’avancer. Cette idée est complétée par Rolland Omnès dans son article « Espace, Introduction » tiré de l’Encyclopedia Universalis, où l’auteur affirme que se sont les mythes qui poussent l’Homme aux découvertes, et que l’exploration de l’espace est un enjeu majeur de notre époque. Il ajoute que les nations spatiales sont devenues les meilleures à différents niveaux (technique, information et possibilités militaires), mais ce sont les USA, comme le souligne F. Mauriac, qui sont nettement supérieures (ressources illimitées), ce qui leur a d’ailleurs permis cet exploit en 1971.
Mais cette conquête de l’espace n’aurai pas été possible sans une collaboration internationale (les USA ont travaillé avec un allemand et les anglais pour concrétiser ce voyage sur la Lune) : le travail n’est donc plus individuel, national donc, mais collectif et prend une dimension internationale.