La conquete de l'algerie
Chapitre 3 :
Les liens du mariage
Dans les épopées homériques déjà, la Grèce antique s’affirme comme une société patriarcale. Au VIIIe siècle, la cité en se développant se bâtit sur une double exclusion : « club de citoyens », elle exclut les étrangers (métèques) et les esclaves ; « club d’hommes », elle exclut les femmes
A l’époque classique de la Grèce, nous constatons l’apparition d’un système d’éducation révolutionnaire chez les citoyens. À Athènes, les jeunes garçons se devaient d’apprendre avec des maîtres les rudiments de l’écriture, de la philosophie, des mathématiques et de bien d’autres sujets encore. Cependant, que faisaient les filles dans leur jeunesse ? Pendant l’enfance, elles étaient éduquées par leur mère à la poésie, à la musique, à la danse, mais surtout à prendre soin d’une maison. Entre douze et seize ans, on mariait les jeunes filles de citoyens à des hommes dans la trentaine.
Nadine Bernard écrit « loin d’être conçu comme une union librement consentie par les conjoints, le mariage n’est qu’un moyen légal pour certifier qu’une femme est reconnue comme la mère d’enfants légitimes », la finalité est de permettre la naissance d’héritiers.
L’âge des filles au mariage :
Aucun texte ne permet de donner l’âge moyen des filles au mariage à l’époque classique. Selon Aristote il existait une différence selon les cités ; à Athènes on distingue l’âge légal et l’âge réel, l’âge légal est fixé a 14 ans, date a la quelle une orpheline héritière des biens de son père peut être donnée en mariage. L’âge réel n’est pas facile à déterminer car les témoignages font défaut. Platon préconisait un âge entre 16 et 20 ans ; Aristote recommande de fixer l’âge du mariage à 18 ans pour diminuer les risques de mortalité de femmes en couche. Le manque de sources ne permet pas de fixer l’âge moyen du mariage, mais il est clair que les athéniens préféraient marier leurs filles très jeunes.
Comme