La conscience conduit elle au bonheur ?
Du latin cum-scire, « savoir avec », la conscience est une forme de savoir, une connaissance.
« Le bonheur est la conscience vécue et affective, mais il est aussi la conscience pour soi que l'on prend de l'accord de soi-même, avec l'ordre du monde. » Polin.
La conscience, cette forme de savoir, est il une source de bonheur chez l’Homme ?
Dans une première partie, nous démontrerons que la conscience semble être une condition au bonheur, et dans une deuxième partie, nous verrons que la conscience peut être un obstacle au bonheur.
Tout être, doté de sensibilité, peut être dit « conscient » de son environnement. Cette conscience, nous permet de distinguer nos sentiments intérieurs, ou « touché intérieur » pour les stoïciens.
Le bonheur est le bien suprême, un état de plénitude et de satisfaction dont la souffrance, le stress et les troubles sont exclus et que tout Homme cherche à atteindre (« N’est-il vrai que, nous autres hommes, désirons tous être heureux », Platon).
Pour les philosophes optimistes, le bonheur comme « état de satisfaction totale » est possible. Selon Aristote, le bonheur est la fin d’une action qui tendait vers un bien. Il peut être perçu lors de l’accomplissement d’une action qui nous tient à cœur.
Le bonheur n’est pas comme le plaisir, il exprime le jugement que nous portons à notre propre vie, ce jugement n’est pas réalisable sans notre conscience.
Selon Descartes, Discours de la méthode : « Je pense donc je suis », un Homme qui pense être heureux, l’est.
La conscience nous permet de percevoir des sentiments par l’accomplissement de nos actions. Ces actions nous procurent un sentiment de bonheur à court ou à long terme. Ce sentiment est perçu grâce à notre conscience de soi. Cette conscience de soi nous apporte la connaissance de notre état psychique, par des