La conscience entraine elle une fatalité dans l'existence humaine ?
a) L'inconscient est une fatalité intérieure.
-L'inconscient, qui gouverne nos actes sans que notre volonté puisse le contrôler, peut être considéré comme une fatalité venant de l'interieur . Toute fois , l'inconscient n'est pas une force contraire et fatale, il est l'ensemble des sentiments dont nous n'avons pas pris conscience, des sentiments qui on étaient refoulés .
-Selon Freud aucun phénomène psychique est dépourvu de cause et de sens, il n ya pas de hasard. Tout acte, tout mot se trouvent situé dans un contexte determiné par l’inconscience qui a sa propre logique . Dés lors tout acte peut dissimuler une intention de l’inconscient.
b) on ne peut pas rejeter si facilement l'idee de fatalité
- Ma conscience n'est pas maitresse de tous les états de conscience comme des idées ou des sentiments qui viennent à elle. Ainsi, les pensées qui viennent quand je rêve par exemple sont bien la preuve d'une activité de ma pensée que ma conscience ne contrôle pas. Au sens freudien, il y a dans l'inconscient des représentations que la conscience a refoulées , par exemple car elles sont trop violentes pour que le sujet les garde à l'esprit. Cela revient donc à dire que chaque sujet possède un inconscient et l'on ne peut pas contester le caractère fataliste de son existence.
- Selon Nietzsche, la plus grande partie de mon activité psychique est d'ailleurs inconsciente, ma conscience n'étant qu'un organe secondaire se perdant dans l'activité organique du corps.
-La conscience n'est pas maître de tout , en effet quand je fais un lapsus, je ne sais pas pourquoi, c'est-à-dire que je ne sais pas ce qui me pousse à dire tel mot plutôt qu'un autre, ou quand je rêve , je ne sais pas ce qui me pousse à rêver d'un objet ou d'une personne.Or pour Freud, il n'y a pas d'actes innocents ou anodins. . Je n'ai pas conscience et je ne contrôle pas une bonne part de ce qui se passe en moi-même.
c) Nous sommes victime de notre