La conscience et l'inconscient
La conscience et l’inconscient font partie du groupement « le sujet ».Leurs thématiques sont liées à la question « Qu’est-ce que l’homme ? » que Kant considère comme celle la philosophie dans son ensemble.
Conscience :
(etym : latin cum-scientia, avec savoir) faculté propre à l’être humain de se représenter lui-même et de se juger. Philosophie : faculté de se représenter ce qui existe et de se prendre soi-même pour objet. La conscience est une forme de présence ou d’attention au monde qui est commune aux animaux et aux être humains. Mais la faculté de se prendre soi-même pour objet de réflexion, ou d’étude, est propre à l’homme. On distingue, pour plus de précision, la conscience spontanée, commune aux animaux supérieurs et à l’homme, et la conscience réfléchie, propres aux êtres humains. Pour Descartes la conscience est l’attribut essentiel de la pensée tandis que pour Freud elle n’est liée qu’à une faible partie de notre activité mentale.
Perfectibilité : Sens usuel : aptitude à progresser, à se perfectionner. Chez Rousseau : aptitude à changer de formes, plasticité. Cette caractéristique, remarquable chez l’homme, est ambiguë. L’homme peut sans doute progresser (devenir plus savant, plus intelligent, plus sage…) mais il peut également régresser : perdre son intelligence (dans la vieillesse), sa raison (dans la folie) ou son aptitude à la compassion, du fait d’un excès de rationalité calculatrice, encouragée par les ” progrès ” de la civilisation. Rousseau est le seul philosophe des Lumières qui remette en cause la notion de “ progrès ” (au sens d’évolution nécessaire et bénéfique) de l’humanité.
Cartésianisme
Philosophie de Descartes et de ses disciples (Malebranche, Leibniz etc..) qui place le sujet conscient au centre de la connaissance, et qui considère que la raison (le ” bon sens “) est coextensive à l’homme et le définit. Avec une connotation péjorative, en particulier chez Heidegger : approche