La consomation de mènages en algerie

3899 mots 16 pages
Le
paradoxe
de
la
consommation
inégalitaire
en
Algérie


AHMED
BOUYACOUB


1° En Algérie, il n’y a jamais eu de véritable débat sur la consommation, c'est-à-dire sur le rôle et le poids de la consommation des ménages par rapport à l’investissement et à l’épargne. Du temps de l’économie administrée, il avait été décidé d’accorder la priorité à l’investissement, et l’Algérie s’est retrouvée avec le taux d’investissement – c’est-à-dire, le rapport entre la formation brute de capital fixe (FBCF) et le Produits intérieur brut (PIB) - le plus élevé du monde atteignant son maximum avec 48,60 % en 1978 pour se stabiliser progressivement autour de 20 % à partir du début de la décennie 2000 jusqu’à aujourd’hui. Pourtant, le taux le plus élevé d’investissement par rapport aux pays voisins et aux pays en développement n’a pas assuré à l’Algérie un taux de croissance plus élevé que celui enregistré dans ces pays. Au contraire, ce taux d’investissement élevé, sur le long terme n’a produit qu’un taux de croissance très modeste et plus faible que celui des pays comparables1. A l’inverse de ce taux d’investissement élevé, le taux de consommation des ménages en Algérie a toujours été relativement plus faible que celui des pays comparables. Il a atteint le sommet avec 61,80 % en 1989 pour redescendre progressivement et lentement vers 31,27 % en 2007. Bien évidemment, le faible niveau de ce taux s’explique par le « gonflement » du PIB algérien suite à la hausse du prix du pétrole. Mais, il indique tout de même que le taux de consommation n’a pas connu une envolée grâce à l’envolée des prix du pétrole. 2° L’évolution de la consommation2 des ménages ne peut pas être analysée de manière complète à partir seulement du taux de consommation (par rapport au PIB). On utilise souvent l’indicateur de la consommation des ménages par tête d’habitant en dollars constants. En monnaie constante, cet indicateur exclut, bien entendu, l’effet de l’évolution des prix. Les données de la Banque

en relation

  • Adm 1002 - tn 1
    1814 mots | 8 pages
  • Séance 3 Valeur et répartition chez Smith
    848 mots | 4 pages
  • Rapport
    302 mots | 2 pages
  • Tpe : les crises
    1681 mots | 7 pages
  • La politique monétaire des banques centrales face a la crise actuelle
    958 mots | 4 pages
  • analyse de la pratique 6 ev 2015
    395 mots | 2 pages
  • Cas ikéa
    865 mots | 4 pages
  • Dissertation sur la citation "il faut cultiver notre jardin"
    496 mots | 2 pages
  • Auguste
    982 mots | 4 pages
  • Economie la bce son role
    429 mots | 2 pages
  • Rces
    328 mots | 2 pages
  • Les effets des investissements étrangers sur le développement marocain
    948 mots | 4 pages
  • La monnaie
    278 mots | 2 pages
  • La banque centrale européenne
    297 mots | 2 pages
  • Ineffable
    1048 mots | 5 pages