LA CONSTRUCTION DE LA REPUBLIQUE 1870-1875 * La Guerre ou la paix ? (précisions du cours)
Ministre de l’Intérieur, Jules Favre appelle à la Guerre, à la levée de masse (en souvenir de Valmy en 1792 ). Soutenu par majorité de la population : l’organe catholique et légitimiste (le dimanche des familles), celui des orléanistes (le Gaulois) et de l’extrême gauche avec Blanqui « tout opposition, toute contradiction doit disparaitre devant le salut commun. Il n’existe qu’un seul ennemi : le prussien ». Malgré la volonté de la France à continuer la guerre, le travail de Gambetta depuis Tour, et la défense de paris laissée à Trochu, majorité du gvt ne croit pas à victoire militaire : guerre engagée par l’empire. L’empire est mort, faut il continuer ? Le 28 janvier 1871, l’armistice sauvegardait « l’honneur ».
Gambetta refuse la paix, avec son décret du 31 Janvier il rend inéligible tout l’ancien personnel impérial (ex ministres, sénateurs…) pour faire élire une Assemblée républicaine.
48h après arrive Jules Simon, annule le décret et fait démissionner Gambetta à division au sein des républicains. Elections du 8 février 1871 = élections en semaine, au chef lieu du canton… vote massif pour la paix et l’ordre (l’opposition est la liste jacobine de Gambetta) envoie une grande majorité de monarchistes. En l’absence de campagnes électorales, les ruraux ont voté pour des figures connues. Assemblée « introuvable » réunie à Bordeaux : Président : Jules Grévy. Mais le chef du pouvoir exécutif (le 17 février) = Thiers qui apparait comme le meilleur négociateur pour la paix avec l’Allemagne.
Toutefois cette pseudo politique de la paix va aller de paire avec un patriotisme intense
Thiers commence à mettre en place une république « modérée »
26 Février : la France cède l’Alsace et une partie de la Lorraine
10 Mars : Assemblée qui veut rétablir monarchie la fixe à Versailles *Communards et versaillais (18 Mars 1871 au 21 Mai = les 62 jours)
10 Mars :