Contrefaçon : PriceMinister s'allie aux cyberdouaniers
Les copies de jeux vidéo et de jouets se sont multipliées sur la Toile, où se fournissent les revendeurs. Publicité La vente de produits contrefaits continue à se propager en Europe comme partout dans le monde. Selon la Direction générale des douanes, elle représenterait de 4% à 10% du commerce mondial. Et Internet reste son canal de distribution favori.
Ce lundi, lors de la publication du deuxième bilan européen de la lutte contre la contrefaçon, Pierre Kosciusko-Morizet, le président du site de vente en ligne PriceMinister, a annoncé la signature d'un protocole d'accord avec la Direction générale des douanes qui devrait renforcer la collaboration entre les équipes du site et celles de Cyberdouane, la cellule crée par Bercy il y a un an pour traquer la contrefaçon sur Internet. «Ce protocole formalise un partenariat que nous avons déjà avec PriceMinister, a expliqué ce lundi Jérôme Fournel, le directeur général des douanes. Il va améliorer les mesures de prévention sur le site Internet mais aussi la répression.»
Jusqu'à présent, la collaboration entre la trentaine de personnes dédiées à la lutte contre la contrefaçon chez PriceMinister et les agents de Cyberdouane se déroulait de manière informelle. «Nous étions en contact avec de nombreuses équipes dispersées un peu partout sur le territoire, rappelle Benoît Tabaka, directeur des affaires juridiques de PriceMinister. Désormais, Cyberdouane sera notre unique interlocuteur. Autre point important, la saisie de produits contrefaits pourra avoir lieu au siège de PriceMinister alors quecelan'était juridiquement pas possible puisque nous ne sommes pas propriétaire des produits.»
Selon son bilan européen de la lutte contre la contrefaçon, PriceMinister note que le secteur du high­-tech est particulièrement touché. À lui seul, il a concentré 29% des contrefaçons en 2009. Le directeur de la lutte antipiratage chez Microsoft en Europe, au Moyen-Orient et