La Convention du patrimoine mondial
La caractéristique la plus originale de la Convention de 1972 est de réunir dans un même document les notions de protection de la nature et de préservation des biens culturels. La Convention reconnaît l’interaction entre l’être humain et la nature et le besoin fondamental de préserver l’équilibre entre les deux.
Le contenu de la Convention
La Convention définit le genre de sites naturels ou culturels dont on peut considérer l’inscription sur la Liste du patrimoine mondial.
Elle fixe les devoirs des Etats parties dans l’identification de sites potentiels, ainsi que leur rôle dans la protection et la préservation des sites. En signant la Convention, chaque pays s’engage non seulement à assurer la bonne conservation des sites du patrimoine mondial qui se trouvent sur son territoire, mais aussi à protéger son patrimoine national. Les Etats parties sont encouragés à intégrer la protection du patrimoine culturel et naturel dans les programmes de planification régionaux, à mettre en place du personnel et des services sur leurs sites, à entreprendre des études scientifiques et techniques sur la conservation et à prendre des mesures pour conférer à ce patrimoine une fonction dans la vie quotidienne des citoyens.
En péril
1) Le réseau de réserves du récif de la barrière du Belize (Belize Barrier Reef Reserve System – BBRRS) est unique au monde par la diversité de ses types récifaux sur une zone relativement restreinte. Il s’agit de la plus longue barrière de récif dans l’hémisphère nord et sur le continent américain et également de la plus spécifique, en raison de sa taille, de la variété des types récifaux et de l’abondance des coraux qui se développent dans un environnement intact. La présence sur le territoire du bien d’une variété de grands prédateurs tant terrestres que marins et aériens, tels que les Jaguars de Bacalar Chico, les grands Requins-marteaux de Blue Hole et les Balbuzards pêcheurs de Glover’s Reef témoigne de