La coopération et la solidarité internationales sont-elles indissociables d'un appui à la bonne gouvernance ?
Introduction :
La coopération et la solidarité internationale mêlent deux concepts complémentaires. La coopération international concerne un processus permettant d’établir des échanges, des liens et des partenariats entre les pays sur des enjeux très variés, tels que la culture, la recherche scientifique, l’éducation, la santé, la justice, l’industrie, le développement, ou encore l’environnement. Cependant, lier cette coopération à la solidarité internationale revient à y ajouter un objectif de promotion de l’équité sociale et de réduction des inégalités entre les pays en voie de développement et les pays développés.
La gouvernance appliquée aux relations internationales, de son côté, est un paradigme introduit par la Banque Mondiale en 1992 défini comme étant « la manière dont le pouvoir est exercé dans la gestion des ressources économiques et sociales d’un pays ».
Les Organisations Intergouvernementales, au premier rang desquelles se trouve l’ONU, mettent un point d’honneur à promouvoir le principe de « bonne gouvernance ». Le PNUD affirme même que « la démocratie, la transparence et la responsabilité dans la conduite des affaires publiques et l’administration dans tous les secteurs de la société sont les bases indispensables à la réalisation d’un développement social durable et centré sur l’être humain », lors du sommet mondial pour le développement social de 1995 à Copenhague.
Se poser la question de la dissociation de la coopération et de la solidarité internationale et de l’appui à la gouvernance, revient donc à étudier la nécessité d’actions en vue d’atteindre une « bonne gouvernance » pour pouvoir mener à bien des opérations de coopération et de solidarité internationale efficaces.
Mon travail se divisera, ainsi, en deux parties. Une première partie qui consistera en une étude de l’influence positive qu’entraîne une bonne