La crise économique
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L’inflation ne pose pas un danger actuel, sauf dans certaines parties de l’Asie du SudLes taux actuels d’inflation sont restés à des niveaux très faibles malgré la massive expansion monétaire. Mises à part certaines économies asiatiques, où des pressions inflationnistes de plus en plus fortes reflètent une combinaison de facteurs des côtés de l’offre et de la demande, les anticipations inflationnistes sont susceptibles de demeurer en sourdine dans un avenir proche en raison de la stagnation de la croissance du crédit, des larges écarts de production et du chômage élevé dans la plupart des économies développées.
Le commerce et le prix des matières premières
Le rebond du commerce mondial s’est ralenti en 2010
Le commerce mondial a continué à se redresser en 2010, mais la forte croissance observée au premier semestre de l’année a commencé à s’essouffler. Alors que le volume des exportations de nombreux pays émergents a déjà atteint, ou même dépassé, les maxima d’avant la crise, les exportations des pays développés ne se sont pas encore complètement rétablies.
En termes de perspectives, le commerce mondial devrait croître d’environ 6,5 pour cent en
2011 et 2012, modérant la reprise de 10,5 pour cent de 2010.
Malgré la reprise progressive au cours des deux dernières années, la valeur des importations des trois plus grandes régions développées était encore nettement en deçà, en août 2010, des maxima atteints avant la crise. Pendant ce temps, la reprise des exportations de ces pays a reflété la croissance rapide des importations des pays d’Asie et d’Amérique latine.
La question est maintenant de savoir si les économies émergentes pourront continuer d’agir en tant que moteurs de la croissance du commerce mondial dans les années à venir, d’autant plus que le dynamisme de la phase initiale de la reprise semble s’effacer et que la croissance dans les pays développés reste morose.
Des facteurs financiers exacerbent la volatilité des prix des aliments