La critique de l'ecole des femmes
Sujet d’invention n°2
Scène VIII
CLIMENE, DORANTE
CLIMENE.- Pourriez-vous me passer le plat Elise ! Mon cher Dorante, comme pouvez-vous défendre ce Monsieur de la Souche ?
DORANTE.- Arnolphe est un personnage profond et tragique. Expliquez votre point de vu par rapport à celui-ci.
CLIMENE.- Mais il est ridicule ! Il maîtrise mal ses sentiments envers Agnès. Au début de la pièce, on dirait qu’il n’est pas amoureux, qu’il veut juste une femme éduquée à sa façon pour ne pas que les cornes ne lui poussent sur le front. Si il aime Agnès c’est parce qu’elle est ignorante, bête, naïve, parce qu’il sait que son éducation qu’il lui a donné ne fera pas de lui un cocu. Sa peur du cocuage est ridicule. On ne choisit pas non plus la personne qu’on va aimer et qu’on va épouser juste parce qu’on sait qu’avec elle au moins on ne sera pas cocu. L’amour ne se provoque pas comme pourrait le penser Arnolphe.
DORANTE.- Arnolphe exprime très bien ses sentiments ! Il exprime même sa souffrance quand Horace lui révèle être tombé amoureux d’Agnès et qu’il a réussi à s’entretenir en priver avec elle mais aussi lors de ses longues tirades. Quand il comprend qu’Agnès lui échappe, il exprime à ce moment là son sentiment amoureux envers elle. Il est tragique par son vocabulaire et ses exclamations de désespoir.
CLIMENE.- Mais son envie de rivaliser avec un jeune homme de vingt ans est complètement ridicule, ça fait de lui un personnage tragique fou amoureux d’une jeune femme qu’il est en train de perdre. Si Arnolphe aimait vraiment Agnès il comprendrait que son bonheur n’est pas avec lui mais avec Horace, l’homme qu’elle aime. Il respecterait son choix et l’accepterait au lieu de piéger les jeunes amants et de dire des sottises pour qu’Agnès l’épouse. Il croit que Les Maximes du mariage qui respectent ses