La Curée est un roman naturaliste paru en 1871 en France, par Émile Zola. Il a pour thème la vie débauchée du Paris du Second Empire. L’auteur qui s’inscrit dans le courant du naturalisme qui est une prolongation du réalisme offre une analyse psychologique et une étude des mœurs de l’époque. Dans l’extrait du chapitre VII à la fin du roman, Émile Zola illustre l’état de Renée par la description de l’hôtel Béraud et de la chambre des enfants. Nous verrons à travers la description de la chambre des enfants et du jardin, la vue par la fenêtre et par ses souvenirs de la ville Tout d’abord dans le roman, Renée monte les escaliers pour rentrer dans la chambre des enfants. Dans cet extrait, la pièce évoque un sentiment de tristesse pour le personnage principal. L’auteur décrit ce lieu par le champ lexical d’une place lugubre : «triste », « vide », « grise », « muette », etc. Cet endroit obscur et lugubre traduit une pudeur chez le personnage principal. Ensuite, Renée va vers les jardinières où elle voit celles-ci épuisées : « terre durcie(…), squelette de plante(…), la natte, elle-même, déteinte, mangée par les rats… ». La place représente une place de désespoir et d’abandon. Émile Zola démontre par la nature et ses réalités, ce que Renée sent avec la description du jardin. Dans l’ensemble, l’auteur naturaliste parvient à démontrer le comportement humain à travers l’état de l’environnement. Ensuite dans l’histoire, Renée ouvre la fenêtre et regarde l’immense paysage. Ce passage parle de l’agonie morale du personnage principal. Il s’agit d’une description subjective. La vue par la fenêtre devient pour Renée un monde intact et pur : « Rien n’était Sali ». La vue de loin cache le paysage repoussant. Ceci s’oppose à l’idée de la débauche à Paris. Elle retrouve dans cette vision de sa fenêtre une sensation de joie et d’un espoir. Cependant, le soleil finit par tomber, ce moment devient pour elle la fin ou bien la décadence. Dans l’extrait, elle explique