La dégradation du triple a de la france, dans une europe secouée
Les pays industrialisés de ce monde tente de maintenir les rennes d’une économie internationale en crise depuis 2008. En effet, la crise financière existe et persiste dans un monde où les mécanismes économiques apparaissent de plus en plus fragiles. Cette crise est la conséquence directe d’une Europe fragilisée, dont les bourses finissent aujourd’hui dans le rouge, tirées vers le bas par les menaces de l’agence de notation financière Moody’s sur les notes des pays de la zone euro, mais aussi par la confirmation d’un ralentissement de l’activité économique des « grands » européens par l’OCDE.
C’est dans cette Europe secouée que la France tente de mener sa politique économique à bien, afin de sortir le plus vite possible de cette crise financière qui n’a de cesse d’alourdir la dette de l’Etat (près de 1600 milliards d’euros). Les nouvelles sont tombées et la France se voit aujourd’hui menacée par Standard and Poor’s et les différentes agences de notation comme Moody’s de la dégradation de sa note AAA, dès 2012.
En d’autres termes, la note du « AAA », la meilleure possible, est l’appréciation, par une agence de donation financière, de la solvabilité d’un pays. Pour un pays comme la France, cette note permet de payer des emprunts à un taux faible sur les marchés financiers. La récente menace de la dégradation de la note souveraine française a plongé la politique du pays dans une priorité : la défense de son tripe A.
Cette dégradation est intrinsèquement liée à la pression de la Commission Européenne sur le gouvernement français du à la faible croissance du pays et la baisse des recettes fiscales.
Selon une source AFP, l’agence de notation Standard and Poor’s (S&P) a placé, la semaine dernière, la note française sous « surveillance négative ». Cette nouvelle a remué l’Assemblée et semé la panique dans le gouvernement, qui a pris de nombreuses mesures en s’attaquant à l’impôt sur la