la dames au camélias
Alexandre rencontre la courtisane Marie Duplessis en 1844, et a une liaison avec elle jusqu’en 1845. Ensuite, elle serait devenue la maîtresse de Franz Liszt, Puis elle devient la maîtresse du comte Édouard de Perrégaux, qu’elle épouse en janvier 1846 à Londres. Mais leur mariage est un échec à cause du père du comte, Marie retourne en France, reprend sa vie d’antan.
Moins d’un an plus tard, le 3 février 1847, elle s’éteint seule et, abandonnée de tous, sauf de deux de ses anciens amants. Alexandre est à Marseille. Il compose 1848, alors âgé de 24 ans, son roman autobiographique, La Dame aux caméliascamélias c’est peut-être du roman de George Sand, Isidora, paru en 1846, que viendrait le surnom de Marguerite : « Je vois bien que tu es amoureux de la Dame aux camélias » dit-on au héros (Isidora, t. I). Arrivant de sa province, de sa « vallée champêtre », Jacques s’éprend d’une femme magnifique, distinguée, qu’il entrevoit dans son jardin. Puis il parvient à la rencontrer et est admis dans sa serre : « Quel goût, écrit-il dans son journal, et quelle coquetterie dans l’arrangement de ces purs camélias et de ces cactus étincelants ! »
. Son roman obtient un succès sans précédent, sans doute l’un des plus importants du XIXe siècle.