La democratie athenienne
[...] - Existence d'une élite (hommes d'influences cultivés, grands orateurs maîtrisant l'écrit et l'oral, et riches finançant des dépenses de l'Etat en armements ou cérémonies –principes des liturgies - Problème des libertés publiques (pas d'autonomie individuelle, lois sur la religion et les mœurs malgré une liberté d'opinion et d'expression). - Absence de véritable système représentatif, ce qui condamne le modèle à rester à la dimension des cités-Etats. Les causes de l'avènement de la démocratie Les réformes démocratiques de Solon puis de Clisthène s'inscrivent dans un contexte historique particulier décrit par Finley. [...]
[...] S'il n'y a pas nécessairement de filiation, il n'est pourtant pas neutre que le terme de démocratie soit grec, et qu'il ait servi a qualifier les régimes nés des révolutions américaines et françaises. Le principe de démocratie directe (c'est-à-dire l'exercice direct du gouvernement d'une entité politique par l'ensemble des membres actifs de son corps politique) fascine ainsi toujours notre démocratie représentative (malgré la procédure du référendum). Bibliographie : Jean, Gaudemet, Les institutions de l'antiquité, collection Domat, Montchrestien Moses, Finley, L'invention de la politique. Démocratie et politique en Grèce et dans la Rome républicaine, Flammarion Murray et Price, La Cité grecque d'Homère à Alexandre, La Découverte, 1992. [...]
[...] - Le