La dette publique
Le mardi 1 mai 2007, Étienne Chouard écrivait sur son blog. Je suis en train de découvrir le détail d'une situation financière incroyable. Vous croyez que la monnaie est créée par l'État ? Vous vous trompez : ce sont les banques privées qui créent la monnaie, et qui en perçoivent le prix (l'intérêt). Si c'était l'État qui créait la monnaie, il pourrait l'investir directement lui-même (sans devoir payer le moindre intérêt jusqu'au remboursement) ; il pourrait aussi prêter cette monnaie nouvelle aux banques (charge à elles de la prêter à leur tour) et en percevait le premier intérêt (des milliards d'euros), ce qui pourrait aussi financer les services publics, au lieu de garnir des poches de soie au prix d'un déficit paralysant pour l'État. L'État (c'est-à-dire nous tous) a perdu le droit de battre monnaie et ce sont des banques privées à qui nos soi-disant "représentants" ont abandonné ce pouvoir décisif. Vous pensez que la monnaie est un outil qui sert l'intérêt général ? Vous vous trompez : la monnaie est devenu (discrètement) un outil qui sert d'abord des intérêts privés. Vous pourrez lire la suite sur ce lien
Frédéric Lordon présente ainsi son blog la pompe à phynance « Quelle est la puissance despotique d’aujourd’hui qui soumet absolument le corps social et le laisse exsangue d’avoir capté la substance de son effort ? Certainement pas l’État – dont on rappellera au passage qu’il restitue en prestations collectives l’ensemble de ses prélèvements… – mais le système bancaire-actionnaire qui, lui, conserve unilatéralement le produit intégral de ses captations.»
Et le 30/09/2009 l'AFP annonçait: La dette publique de la France (État, sécurité sociale et collectivités locales) a augmenté de 61,1 milliards d'euros au deuxième trimestre 2009 par rapport au trimestre précédent pour atteindre 1.428 milliards, soit "approximativement" 73,9% du PIB, a annoncé mercredi l'Insee. La dette brute des administrations publiques, calculée selon