La délinquance juvénile
La citation de Socrate est-elle toujours d'actualité ? Les jeunes de notre époque se sont-ils améliorés en 25 siècles ?
C'est ce que nous allons voir au cours de cet exposé qui traite de la délinquance juvénile.
De plus en plus, on entend parler de délinquance au quotidien, que ce soit par le biais des médias, ou par notre propre expérience où beaucoup sont victimes d'actes de délinquance.
En effet, qu'ils l'aient vécue, ou qu'ils la craignent, les français en sont inquiets et affolés. Ce sentiment est compréhensible puisque la délinquance est une conduite caractérisée par des délits répétés, considérés surtout sous un aspect social mais également pénal. Elle se traduit, par exemple, par des agressions sexuelles, des vols, des dégradations, du racket, des coups et blessures (volontaires ou non), ou même par des meurtres.
La délinquance juvénile est une notion juridique, désignant l'ensemble des comportements prohibés par la loi et les règlements, qui sont le fait d'une personne n'ayant pas atteint la majorité légale. Cette notion a été consacrée en France par l'ordonnance du 2 février 1945 sur l'enfance délinquante, et fait l'objet de dispositifs policiers et judiciaires spécifiques.
L'âge de la majorité pénale est de dix-huit ans en France. Le jeune délinquant est jugé par des juridictions spéciales: tribunal pour enfants, cour d'appel et cour d'assises des mineurs, qui appliquent des règles de procédure plus souples et plus individualisées que les autres tribunaux. Les fautes commises y sont appréciées différemment, puisque, à l'inverse de l'adulte, le mineur aux yeux de la loi est présumé irresponsable...
Alors au travers de cet exposé, nous allons