La dépendance aux jeux d’argent Roulette, billets à gratter, poker en ligne, paris sportifs, « Lotto », « Euromilion », « Keno », « Rapido », Machines à sous, « Joker + », « Presto », « Subito », « Win for life », etc. Au moins un de ces noms vous paraîtra familier. Normal, aujourd’hui, les jeux d’argents se pratiquant autant dans les casinos que seul chez soi se sont multipliés, faisant place à une diversité sans pareil dans ce monde en pleine expansion. Mais derrière ce type de jeux que certains considèrent parfois comme un moyen de gagner un peu d’argent si on a de la chance, se cache un business dont de nombreuses personnes souffrent car l’attraction que ce panel de jeux a sur nous est très forte, certes, mais ce dont on est moins conscient, c’est le fait que cette attraction peut très vite se métamorphosé en véritable dépendance ! Cette dépendance peut être considérée comme une perte de la liberté de s’abstenir et dans le cas présent, de s’abstenir de miser encore et toujours. Et ce phénomène a bien plus d’ampleur que ce que l’on pourrait imaginer puisque d’après le spécialiste des dépendances Abdou Belkacem, 600 000 personnes seraient concernées par cette addiction (à différents degrés) en France. En Belgique, des études ont montré que 1 belge sur 4 jouait à des jeux d’argent sans pour autant y être accro. On considère que la majeure partie des victimes de ce phénomène sont des hommes, célibataires, vivant en métropole et d’un âge moyen d’une trentaine d’année. La nuance principale entre la dépendance et l’attrait est le passage d’une envie à un sempiternel besoin de jouer, sans quoi un manque se fait sentir. Le plaisir devient alors une idée fixe et ce qui, à la base, était un divertissement devient alors une source d’angoisse. Bon nombre de chercheurs ayant théorisé ce sujet en sont arrivé à un découpage identique de ce phénomène de dépendance. Ils l’ont séparé en trois phases : une phase de gain durant laquelle le joueur va connaître sa première