La déshumanisation des soldats durant la Première Guerre mondiale
LA REGLE DE DROIT
Le droit peut être défini comme l’ensemble des règles qui régissent la vie en société. Trois éléments caractérisent la règle de droit :
- elle est générale et abstraite ; elle indique, sur un territoire donné, ce qui est permis, ce qui est interdit, ce qui est prescrit ;
- elle est obligatoire : ce caractère s’apprécie non seulement à l’encontre des particuliers, mais aussi de l’autorité publique ;
- elle est sanctionnée : parce que la pérennité de la société politique dépend de sa capacité à faire respecter le droit, elle doit pouvoir le faire, au besoin par la contrainte publique, dans des conditions qui sont elles-mêmes conformes au droit.
On désigne par droit positif l’ensemble des règles en vigueur à un moment donné, dans une société donnée (on dira: « le droit positif français reconnaît, depuis 1975, le divorce par consentement mutuel »).
LES FONDEMENTS DE LA REGLE DE DROIT
Deux principaux courants de pensée s’affrontent :
- Un courant que les juristes appellent « idéaliste » affirme qu’il existe un idéal de justice et des valeurs essentielles à l’être humain, supérieurs au droit positif et qui s’imposent à lui. Selon ce courant ce qui est juste est conforme à ce droit naturel. Toutes les conceptions du droit naturel posent l’existence d’un droit naturel universel ayant vocation à fonder et à évaluer, du point de vue de la raison, l’ensemble des droits positifs. Ceci implique la possibilité, dans certaines conditions, de désobéir à une loi injuste ;
- Un courant, appelé par les juristes « positiviste » rejette toute idée d’un droit naturel transcendant vers lequel devrait tendre le droit positif ; le droit n’est rien d’autre que le droit en vigueur dans un pays et un temps donnés.
DROIT OBJECTIF/DROITS SUBJECTIFS
S’agissant du droit positif, les juristes distinguent :
- le droit objectif : l’ensemble des règles régissant la vie en société et dont le respect est garanti par la puissance publique (ex :