La farce du ma à la renaissance
INTRODUCTION
LA FARCE, UN GENRE D’UN AUTRE AGE
Le genre a perduré jusqu’au XVIIe siècle. On a pourtant tendance à le renier=> MA= période obscure et barbare entre l’Antiquité et la modernité. La Renaissance fait considérer le MA comme un long déclin, une mort. Au XIXème siècle, on réhabilite le MA car il serait à l’origine de notre culture. Altérité et modernité => on est toutefois déconcerté, écart avec le monde médiéval.
• Regards critiques sur la farce. Farce= pièce comique courte née au MA. 1450-1550 : apogée du genre. D’abord considéré comme un « mauvais genre » ; ton grossier, injures, scènes de ménage. C’est ce ton là que l’on a retenu pour définir le genre en opposition à la comédie. Le XVIIe siècle place la tragédie au sommet, perfection de l’art dramatique ; la farce occupe la dernière place. Personnages, sujets, etc… Amusement, elle n’est qu’un miroir des mœurs populaires. Ne peut correspondre à l’idéal classique qui est de « plaire et d’éduquer ». Pour Diderot, elle trouve sa dignité, fondée sur le mouvement et la chaleur. La « sottie » est un genre qui met en scène des fous et permet une critique du monde. Par opposition, la farce ne s’adressait pas à l’esprit. Les travaux de Bakhtine constituent un tournant ; le rire et le comique gras ne sont plus analysés comme des facilités. Valeur idéologique pour la culture populaire. Système des images, références à la vie culturelle du MA. « Joyeuse vérité proférée par le monde » , différent du discours religieux, etc… Images corporels représentants un mouvement utopique. Représente une certaine vision du monde => aspect de transgression dépassé.
Sa production est très abondante ; elle s’étend jusqu’au début du XVIème siècle. On possède 6 grands recueils qui date du XVIème siècle : le recueil du british museum, le recueil trapperel (XVIème siècle), le recueil de Florence (début XVIe), le recueil de la Vallière (2e p.XVI), recueil