Ecrire est une démarche efficace pour s'exprimer. C'est un moyen puissant de communication. Depuis des siècles, les écrivains cherchent à instruire et dénoncer par le biais de leur œuvre. Pour transmettre leurs idées, certains écrivains préfèrent utiliser des personnages et des situations imaginaires, ayant ainsi recours à la fiction. Ainsi, ils veulent éveiller la curiosité et la sensibilité du lecteur et provoquer son adhésion à leur œuvre. « Il y a certaines vérités qu'il ne suffit pas de persuader, mais qu'il faut encore faire sentir. Telles sont les vérités de morale. Peut-être qu'un morceau d'histoire touchera plus qu'une philosophie subtile », écrit Montesquieu au seuil des Lettres persanes. Il souligne l'emprise qu'une histoire bien racontée possède sur l'esprit des hommes. Selon Montesquieu, le recours à la fiction permet à l'auteur de capter l'attention du lecteur, facilitant ainsi la transmission de son message. Le recours à la fiction permet il selon vous de dénoncer plus efficacement certains comportements humains ? Nous allons analyser les differentes methodes qu'utilisent les auteurs pour dénoncer des comportements humains. Dans un premier temps, nous démontrerons les pouvoirs de la fiction à travers des œuvres fictionnelles qui dénoncent. Dans une seconde partie, nous étudierons les limites de la fiction et les autres manières qu'emploient les auteurs pour transmettre leur idées et dénoncer.

Les pouvoirs de la fiction sont divers et bien réels. Cette forme littéraire peut rendre plus efficace l'argumentation. Les écrivains peuvent alors avoir recours a différents procédés.

« Placere Docere » : Jean de la Fontaine affirme qu' « il faut plaire pour instruire ». Ainsi une histoire dont l'intrigue est pertinente peut avoir un pouvoir de dénonciation important. Une histoire bien racontée a donc un pouvoir de divertissement et un pouvoir didactique. L'homme ayant un goût profond pour la fiction,