La finance islamique
Finance islamique
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La finance islamique, en accord avec le droit musulman, est basée sur deux principes : l'interdiction de l'intérêt et la responsabilité socialede l'investissement. Elle lie plus étroitement la rentabilité financière d'un investissement avec les résultats du projet concret associé. L’islam interdit les transactions tant civiles que commerciales faisant recours à l'intérêt (ribâ), à la spéculation (gharar) ou au hasard (maysir). La finance islamique se chiffre à 700 milliards de dollars sur le marché mondial en 20081. Sommaire [masquer] * 1 Histoire * 2 Les principes * 2.1 Prohibition de l’intérêt * 2.2 Les mécanismes pour contourner l'intérêt * 2.3 Les secteurs d’investissement illicites * 3 Similitudes avec l'ancienne tradition chrétienne * 4 Le secteur de la finance islamique * 4.1 La finance islamique dans le monde * 4.2 La finance islamique au Royaume-Uni * 4.3 La finance islamique en France * 4.4 La finance islamique dans le Golfe Arabe * 5 Notes et références * 6 Voir aussi * 6.1 Articles connexes * 6.2 Bibliographie |
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Histoire[modifier]
Dans une étude2 publiée en 2005 par l'université de Princeton (États-Unis), l'économiste Timur Kuran a établi que les principes théoriques de la finance islamique ont une histoire relativement courte, ayant été formulés en grande partie par le théologien pakistanais Sayyid Abul Ala Maududi à partir des années 1940. Il semble que la première banque islamique moderne ait été créée en Égypte, à Mit Ghamr aux alentours de 19633.
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Les principes[modifier]
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Prohibition de l’intérêt[modifier]
La prohibition de l’intérêt se situe dans le Coran : « [...] Cela, parce qu’ils disent : "Le commerce est tout à fait comme