La flexibilité du travail
« Le projet de loi instituant en France le contrat première embauche (CPE) puis son adoption par le parlement français le 31 mars 2006 ont entrainé d’importants mouvements de grève et des manifestations étudiantes et lycéennes soutenu par la plupart des syndicats et partis politiques. » Ces étudiants considèrent le CPE comme un emploi précaire. Ceci nous amène à nous demander si la flexibilité est un instrument de lutte efficace contre le chômage. La flexibilité du travail est l’un des moyens permettant a une entreprise de s’adapter aux évolutions de la demande et de son environnement. La définition par le BIT (Bureau international du travail) adoptée en 1992 un chômeur est une personne en âge de travailler (15ans ou plus) qui est sans emploi, qui est disponible pour prendre un emploi dans les 15 jours et qui cherche activement un emploi. Nous allons maintenant voir en premier lieu les différentes dimensions de la flexibilité et ses avantages puis en second lieu les limites et les dangers de la flexibilité.
I) Les différentes dimensions de la flexibilité et ses avantages
a) Les différentes formes de la flexibilité du travail
La première forme de flexibilité du travail est la flexibilité quantitative externe elle consiste a adapter le nombre de salariés aux besoins de l’entreprise. C'est-à-dire que l’entreprise doit pouvoir recourir à des licenciements et à des contrats à durée déterminée (CDD) en cas de baisse de la demande ou inversement. La deuxième forme est la flexibilité quantitative interne c'est-à-dire une modification du volume d’heures travaillées sans modifier le nombre de salariés. La troisième forme est la flexibilité par externalisation cela désigne le recours par l’entreprise à des prestataires de service, exemple : l’entreprise fait appel a des sociétés de gardiennage ou de nettoyage en fonction de ses besoins et ressources ou encore a