La fonction du poète
A. L’humanité comme destinataire
Il donne l’ordre qu’on l’écoute : « écouter» (v11-12), verbes à l’impératif + anaphore : il s’adresse à quelqu’un : au peuple. Il s’adresse à plusieurs peuples, à une portée mondiale car « peuples » (v11) au pluriel. Il s’adresse à toutes les classes : « ville et désert, Louvre et chaumière et les plaines et les hauteurs » (v36-37), ce sont des oppositions et des antithèses. Il s’adresse à l’âme : « il la fait resplendir pour l’âme » (v.33), et à la tête et même à une partie immortelle de l’Homme : « il inonde de sa lumière » (v.35)
B. la divinité comme origine
Le message vient de Dieu. : « Dieu parle» (v.19). Il parle à voix basse (« à voix basse » v.19) : c’est alors un secret que V.H. soit un élu, ça implique aussi que le poète doit être à l’écoute. Personnification des objets (pas humain), il cite des éléments mais aussi surtout de la création de Dieu comme lui : « forêts […] flots » le poète est un prophète : « pareil aux prophètes » (v.6), « le poète en des jours impies » (v.1) On n’est pas indifférent au poète/prophète avec le destinataire qui apparait avec le pronom indéfini « on » (indifférent : « ils »). Mais C’est un poète/prophète pas bien accueilli « qu’on insulte et qu’on le loue » (v.8) il se compare au prophète Jésus « malgré les épines » (v.21), épines = couronne de Jésus avant d’être