La fonction présidentielle sous la cinquième république.
« Si vous me permettez une image empruntée à l’architecture, je dirais qu’à ce régime parlementaire neuf il faut une clef de voûte. Cette clef de voûte, c’est le président de la République.»
Cette citations de Michel Debré tend à souligné l’intérêt nouveau du président de la république sous la cinquième, mais cette citation viens surtout en réponse à la quatrième république où le président n’avait officiellement qu’un rôle de « premier magistrat de France ».En effet la constitution de 1946, ne dispensait que peu de prérogative au président de la République. Des prérogatives régaliennes de la troisième république, l’irresponsabilité, la dissolution du parlement et la nomination du président du conseil, la constitution de 1946, ne lui laissait que l’irresponsabilité qui privé des deux autres n’a plus aucune signification, car sans réels pouvoirs le président ne peu commettre d’erreurs. L’essentiel des ces attributions était soumises à contre seing et restait de second plan, il nommait divers officiels et représentants de l’Etat comme les préfets et certains officiés, il présidait le conseil des ministres et le comité de la défense nationale, bien qu’il était le chef des armées la disposition de la force armée lui fut retiré au profit du président du conseil. Mais bien que privé de nombreuses de ses anciennes prérogatives, président tenta de jouer un rôle politique, par exemple en menaçant le parlement de démission comme l’a fait R.Cotty pour pouvoir nommé de Gaulle président du conseil. Une fois de Gaulle arrivé au pouvoir, il émis son désir de réformer les institutions en abrogeant la constitutions d’Octobre 1946. Le 28 septembre 1958, un referendum législatif eut lieu sur tout le territoire et le 14 Octobre 1958 la Cinquième République fut promulguée. Le schisme le plus important entre la quatrième et la cinquième république, est l’évolution de la fonction présidentielle, là ou les constituants de 1946