La france dans les années folles
A. Profiter de la victoire :
1. Poursuivre l’union sacrée :
La France est sûre de son droit à la fin de la guerre. Elle récupère l’Alsace et la Lorraine, et veut faire payer l’Allemagne (1923 : occupation de la Ruhr). Mais les conséquences furent lourdes : ¼ des combattants est blessé, et 1,4 millions de tués... Les anciens combattants se regroupent en associations (ligues) pour que le souvenir reste.
2. Une grande puissance :
Intervient en Russie auprès des blancs contre les bolchéviques. Aristide Briand, ministre des affaires étrangères, incarne les idées de la SDN ; 1929 : fait un discours pour l’Europe unie.
3. Les années folles :
Les classes aisées veulent profiter à nouveau de la vie et retrouver la Belle Epoque : ce sont les " années folles ".
B. Payer le prix de la guerre :
1. La question démographique :
Il y eut peu de naissances pendant l’entre-deux-guerres : on fait appel à main d'œuvre étrangère. En 1934, il y a plus de décès que de naissances car les classes creuses sont arrivées à maturité.
2. La vie politique :
La droite est au pouvoir sauf pendant l’intervalle 1924-1926, où le " cartel des gauches " est au pouvoir. Au congrès de Tours, en 1920, les socialistes se divisent en 2 camps : PC (ou Section Française de l’Internationale Communiste : SFIC) et SFIO (Section Française de l’Internationale Ouvrière, fondée en 1905) avec Léon Blum.
3. La vie économique : De 1918 à 1926, la France traverse une passe difficile : la reconstruction coûte cher, l’endettement, et l’inflation sont élevés. Avec le cartel des gauches, en 1924, le F s’effondre. En 1926, le retour de la droite avec Raymond Poincaré restaure la confiance. Il dévalue le Franc en 1928 (c’est le Franc Poincaré) : l’économie retrouve son niveau d’avant-guerre et un taux de croissance industrielle de 5% /