La française doit voter
« La française doit voter !»
Paul Dussausoy propose une loi en 1906 tenant d'accorder le droit de vote aux femmes dans les élections aux Conseils municipaux, aux Conseils d'arrondissement et aux Conseils généraux. Sa proposition restera 13 ans dans les placards et sera reprise par Pierre-Étienne Flandin au nom de la Commission du suffrage universel le 18 octobre 1918.
Pierre-Étienne Flandin
Pierre-Étienne Flandin né le 12 avril 1889 est un homme politique français. Député puis sénateur de l'Yonne, il était présent lors des débats dans la Chambre des députés le 8 mai 1919 sur l'extension aux femmes du droit de suffrage.
Lors de ce débat, Flandin expose plusieurs arguments en faveur du droit de votes pour les femmes. Cependant, celui-ci évoque uniquement un droit de vote partiel. C'est à dire, les femmes ne pourront voter que sur les élections à petite importance, comme aux conseils municipaux, conseils d'arrondissement et aux conseils généraux. Les arguments que Flandin avance sont le droit de vote dans les autres pays tels que la Norvège, la Suède ou encore l'Australie. Que les femmes ont joué un grand rôle durant la guerre en remplaçant les hommes qui étaient sur le front, en travaillant dans les usines et ateliers alors elles auraient le droit de voter comme tous les hommes.
Flandin veut leur accorder un droit de vote progressif pour plusieurs raisons : les femmes ne connaissent pas assez la vie politique, leur accorder le droit de vote aux conseils municipaux seraient un « apprentissage ». Flandin sait que si on demande de leur accorder tous les droits, cela ne passerai pas au Sénat.
Victor Augagneur
Victor Augagneur né le 16 mai 1855 est un médecin et homme politique français. Il est député de Lyon, membre du Parti républicain-socialiste. Présent lui aussi lors du débat sur le droit de vote des femmes.
Augagneur est contre le droit de vote des femmes mais ne le montre pas directement. Il se