la fresque au moyen âge
L'époque médiévale est une des périodes d'apogée de la fresque, tout particulièrement en Europe, dans les Balkans, en Italie, en France et en Espagne. Les murs des architectures publiques ou privées, religieuses ou laïques sont alors couverts de peinture, souvent à fresque, sauf dans l'art cistercien, qui prône le dépouillement et récuse la représentation de l'ornementation.
Tout comme à Pompéi, a pour rôle de raconter, d'orner et de magnifier. Ces fonctions sont d'ailleurs récurrentes jusqu'à notre époque.
Au Moyen-Age, la fresque est plus présente dans l'art Roman, du Xéme au XIIéme siècle, que dans l'art gothique, qui exalte la lumière naturelle en créant, avec les vitraux et les nouvelles technologies architecturales, de grandes découpes et des ouvertures réelles. La fresque se réfugie alors dans les châteaux ou dans les cryptes en parties souterraines des églises.
C'est donc tout particulièrement au haut Moyen-Age que l'art de la fresque s'épanouit. Elle n'était pas réservée aux grandes citées et aux riches édifices. Ses matières premières, souvent tirées des alentours et peu onéreuses, permettaient à la fresque de figurer sur les murs des châteaux et chapelles des campagnes les plus reculées.
L'épanouissement de la fresque a notamment été possible grâce à la diffusion des thèmes iconographiques par le support léger de l'enluminure sur lequel les fresquistes s'appuyaient pour élaborer le programme mural.
L'expansion de la fresque est due aussi à la mobilité des équipes de fresquistes qui allaient de ville en village, traversant les contrées, au point que l'on retrouve des styles communs, des gestes reconnaissables d'une région à une autre.
Parlons du cas du peintre d’icônes et de