La gare saint Lazare
En 1877, emménageant dans le quartier de la Nouvelle Athènes, Claude Monet demande l'autorisation de travailler dans la gare Saint-Lazare, qui en marque l'une des limites. C'était, en effet, le lieu idéal pour qui recherchait les effets changeant de la luminosité, la mobilité du sujet, les nuages de vapeur et un motif radicalement moderne. S'ensuit une série de peintures avec des points de vue différents dont des vues du vaste hall. Malgré l'apparente géométrie de l'architecture métallique, ce sont bien les effets colorés et lumineux qui prévalent ici plutôt que l'attachement à la description détaillée des machines ou des voyageurs. Certaines zones, véritables morceaux de peinture pure, aboutissent à une vision quasi abstraite. Cette toile fut appréciée par un autre peintre de la vie moderne, Gustave Caillebotte, dont la facture se trouve être le plus souvent à l'opposé de celle de Monet.
La Gare Saint-Lazare est une série de douze toiles représentant la gare parisienne de Saint-Lazare, réalisées par Claude Monet, lorsqu'il s'intéressa à la vie moderne de son temps après s'être inspiré des paysages ruraux1 (Arrivée d’un train, le pont, vue extérieure..)
Claude Monet présente à la troisième exposition impressionniste en avril 1877 sept versions de La Gare Saint-Lazare. Il choisit le thème du progrès technique alors très en vogue. Émile Zola viendra d'ailleurs à l'exposition s'inspirer de l'atmosphère que dégagent les tableaux pour écrire La Bête humaine. Pour Paris, c'est l'époque haussmannienne et, pour la gare Saint-Lazare, celle de l'ingénieur