La guerre de corée
Trois jours plus tard, Séoul, capitale de la Corée du Sud, tombe entre les mains des communistes.
Suite à ces événements, le président américain Harry Truman convoque le Conseil de sécurité de l'ONU et décide l'envoie de troupes américaines sous les ordres du général Douglas McArthur pour soutenir la Corée du Sud.
La Corée du Nord, quant à elle, reçoit l'appui officieux de la Chine.
McArthur lance sa contre offensive le 15 septembre, reprend Séoul le 2 octobre, repousse les envahisseurs vers le nord, franchit le 38ème parallèle et atteint en un mois la frontière chinoise et donc la quasi-totalité du territoire Coréen.
Le 26 novembre 1950, dans une situation désespérée, les Nord-Coréens aidés officieusement par la Chine reprennent l'offensive et repousse les forces de l'ONU jusqu'au 38ème parallèle.
Le président Truman décide alors de rester au statu quo et pense même à envisager la paix mais le général McArthur n'est pas d'accord et veut étendre le conflit sur le territoire chinois, quitte à utiliser l'arme nucléaire.
McArthur est démis de ses fonctions et est remplacé par le général Matthew Ridgway.
Des négociations de paix s'engagent entre les bélligérants mais ce n'est qu'à la mort de Stalline, protecteur des Nord-Coréens que les choses vont bouger. Le 27 juillet 1953 l'armistice de Pan Mun Jom est signée. L'accord prévoit la division de la Corée en deux zones à la hauteur du 38e parallèle, où une zone démilitarisée sera installée. Vite oubliée, la guerre de Corée reste le conflit le plus meurtrier de la deuxième moitié du XXe avec +/- trois millions de morts et de disparus, le tout pour revenir au statut initial.
Cette guerre n'est qu'une illustration des querelles entre les deux superpuissances (États-Unis et URSS) pendant la «guerre