La guerre triptyque otto dix
Artiste : Otto Dix
Année : entre 1929 et 1932
Dimension : 204 cm x 204 cm pour le panneau central, 204 cm x 102 cm pour les panneaux latéraux et 60 cm x 204 cm pour la prédelle
Localisation : Gemäldegalerie Neue Meister
Le panneau de gauche :
Des hommes en armes forment une masse compacte qui se presse contre le bord droit du panneau; renforçant ainsi l’impression d’entrée en force sur le champ de bataille annoncé par des volutes de fumée noires. Ces volutes font écho aux quelques nuages déchirés et saignants du ciel. La partie supérieure et la partie inférieure du panneau sont toutes deux sombres ; suggérant ainsi une bouche ouverte : La guerre ne fera qu’une bouchée de ces soldats.
Le panneau central :
Ce panneau est composé d’une prédelle (voir plus loin) Tout n’y est que ruine, calme, et désolation. La couleur dominante de ce panneau est le jaune, lequel jaune en se mêlant au coin de ciel bleu délavé prend une teinte d’un vert maladif. La partie céleste est en grande partie occultée par la partie terrestre.
Une couleur dominante est une couleur que l’on voit le plus sur une œuvre.
La prédelle :
Refuge du seul ordre apparent de l’ensemble du triptyque, ce panneau montre des soldats proprement alignés. Ce qui renvoie à un vestige d’humanité, une prise de conscience (trop) tardive.
Les visages des soldats sont tournés vers le sol, leur ultime horizon.
La couleur dominante est cette fois-ci le rouge. Sombre, il fait songer à de la terre gorgée de sang.
Le principal paradoxe du triptyque est que la couleur chaude se concentre dans le monde souterrain des morts, tandis que la couleur froide se concentre au-dessus ; sur la terre, chez les « vivants ».
Une prédelle est la partie inférieure d’un polyptique, ou retable (œuvre composée de plusieurs panneaux).
Le panneau de droite :
Un soldat, seul au milieu de tous, de rien. Dans ses bras, un compagnon à la tête ensanglantée bien que bandée, peut-être déjà