La leproserie de la desirade
Entre-temps, la léproserie avait trouvé une autre vocation : tout ce que la Guadeloupe comptait comme mauvais garçons, voyoux, fils naturels, gentilhommes indignes... furent "parkés" à la Désirade. Et ils furent rejoints par un certain nombre d'anciens esclaves après l'abolition.
Aujourd'hui, et c'est d'ailleurs l'un des seuls vestiges à visiter sur l'île de la Désirade, il restequelques blocs de pierres et des murs délabrés prouvant l'existence de cette léproserie. Enrevanche, le four crématoire, tout en pierre, est probablement l'édifice le mieux conservé et le plus intéressant à découvrir. Ainsi que l'ancienne chapelle, malheureusement déshabillée de son toit. A quelques mètres de ces ruines, un petit cimetière s'élève face à la mer, où sont enterrés les abbés et les religieuses qui se dévouèrent pour les lépreux.
Les ruines de la léproserie marquent aussi la fin de la civilisation. Au delà, les tracés se résument à une voie unique qui monte sur un plateau. Au délà, seul le centre météorologique rappelle laprésence de