C'est la définition la plus commune de la liberté : être libre, c'est faire ce qui nous plaît, c'est accomplir nos désirs sans contraintes. Le terme liberté a toujours connoté l'idée d'indépendance. Ainsi, chez les Grecs, l'esclave n'était pas libre parce que sa conduite et sa vie dépendaient de la volonté de son maître. Par la suite, la personne humaine fut déclarée libre pour autant que ses actions ne dépendraient que d'elle. C'est le pouvoir d'auto détermination opposé au caprice. C'est surtout, sur le plan politique, que l'indépendance à l'égard du vouloir d'autrui fut revendiquée comme valeur politique principale.

Si l'on prend garde, toutefois, qu'indépendant signifie littéralement la même chose qu'absolu, on constate le caractère inévitablement problématique de cette raison de liberté appliquée à l'homme, elle paraît impliquer la contradiction d'attribuer l'indépendance à un être essentiellement dépendant (origine naturelle, conditions sociales de son action). La liberté étant une indépendance, peut-on déclarer libre un être qui n'est pas absolu mais essentiellement dépendant ?

Parler de liberté ne serait ce pas tout d'abord soutenir la liberté absolue ? Ensuite, ne peut on pas la concevoir comme une condamnation d'elle même et la remettre en cause ? Nous parviendrons alors à l'affirmation du libre arbitre de l'homme ...

Plan:

A) Parler de liberté n'est-ce pas soutenir la liberté absolue ?
B) Mais, la liberté absolue n'est elle pas condamnation d'elle-même ?
C) L'affirmation du libre arbitre humain face à la liberté absolue de Dieu

Copyright Oodoc - Dissertation sur la liberté