La littérature doit-elle prendre part aux débats de sociétés ?
Parmi les fonctions de la littérature dans une société Aragon ne cite que celle qui semble essentielle à ses yeux, en affirmant : « notre plume doit être une épée ». Il pose ainsi le problème des différentes fonctions possibles de la littérature dans une société.
À partir de là, on pourra considérer , à la suite d'Aragon, que la littérature doit s'engager ; cependant, on considère qu'elle peut aussi être instructive et distrayante. Pour finir, on pourra constater que certains ouvrages présentent l'ensemble de ces fonctions.
Effectivement, la littérature peut s'engager comme l'affirme Aragon.
Tout d'abord, dans Boule de Suif, nous voyons que Guy de Maupassant s'engage énormément pour la France dans la guerre franco-prussienne et contre la société bourgeoise de son époque. En effet, en mettant en scène Élisabeth Rousset, prostituée et patriote qui n'acceptera de coucher avec un Prussien que pour aider ses compatriotes à s'enfuir il prouve son engagement pour la France. En peignant la réaction des bourgeois qui l'accompagne, la méprisant et l'ignorant, il prouve son engagement contre la société bourgeoise de l'époque.
Ensuite, dans l'erreur de l'homme, nous pouvons voir que Massat s'engage contre la modernité dans l'agriculture. En effet, en affirmant que les aviculteurs de Bretagne et de Gascogne ont failli dégoûter les français du poulet il prouve son engagement contre la modernisation de l'agriculture. En affirmant également que la cueillette prématurée des fruits prive les citadins des délices de ceux-ci gorgés de soleil prouve tout autant son engagement contre la modernisation de l'agriculture.
De plus, dans Nous, les Seznec, nous pouvons voir que Denis Le Her-Seznec s'engage en faveur de son grand-père, condamné aux travaux forcés à perpétuité sans preuve, sans aveu et sans cadavre pour le meurtre de son ami, Pierre