la littérature féminine
Pour la plupart des femmes c’est un besoin d’expression et d’affirmation qui les motive. Car ce qui est toujours demandé à une femme c’est d’être avant tout une mère ; une maitresse de maison irréprochable. Écrire est avant tout un cri de refus lancé à la société et à ceux qui veulent leur imposé la loi du silence. Malgré le fait que certaines écrivaines se sont arrêtées à la publication d’un seul texte, il semble clair que c’est par engagement qu’elles ont choisis d’écrire notamment pour :
• calmer haut et fort leur mécontentement de la condition réservée à la femme qui va à l’encontre de la vie moderne.
• Exprimer le mal être qui va à l’encontre d’une société tiraillée entre la nécessité de réaliser l’émancipation souhaitée et recherchée et la peur viscérale de perdre son authenticité en larguant les amarres avec un mode de vie plein de recommandations de « prêt à penser » de prêt à se comporter en dé-personnalisant qu’il est impératif de suivre à la lettre
• Transgresser les tabous en dévoilant leur moi intime afin de mettre à jour ce qui a toujours été tenu caché.
• Elles se risquent enfin à s’exposer sans ménagement au regard de l’autre à priori hostile et méprisant à son jugement qui manque de discernement, car dicté par des idées toutes faites puisées dans un patrimoine dont les racines se perdent dans la nuit des temps
Tentation d’une affirmation de soi, remise en question d’une société tournée vers le passé telles sont les axes thématiques fondamentales auxquels que cette littérature se trouve tout naturellement » obligées de s’attaquer. Ils dénotent un net attachement au réel et au référent social