La loi de garamme
Madame Pernelle :
Laissez tomber, ne venez pas plus loin :
De toute façon je n’ai pas besoin de vous.
Elmire :
Nous somme quitte.
Mais, vous arrivez à peine que vous partez ?
Madame Pernelle :
Je ne peux pas supporter tout ce désordre.
Et vous ne me prêtez même pas attention.
Oui, je sors de chez vous fort malheureuse.
Et très contrariée.
On ne respecte rien ici, tout le monde parle fort !
C’est l’anarchie !
Dorine :
Si…
Madame Pernelle :
Vous avez une grosse gueule, et vous ne servez à rien.
Vous vous mêlez de tous ce qui ne vous concerne pas.
Damis :
Mais…
Madame Pernelle :
Vous êtes idiot, tout simplement ;
C’est moi qui vous le dis, ta grand-mère.
Et je n’ai pas arrêté de le dire à ton père,
Que vous foncier droit dans le mur,
Et que vous ne ferait que de le décevoir.
Mariane :
Je crois…
Madame Pernelle :
Mon dieu, Mariane, vous fêtes la discrète ,
Mais comme on dit il n’y a pas pire que l’eau qui dort.
Elmire :
Mais, ma mère…
Madame Pernelle :
Belle fille,
Votre comportement est mauvais,
Vous devriez être un bon exemple pour eux.
Vous êtes trop dépensière.
Vous n’avez pas besoin de tant de parure.
Cléante :
Mais, madame, après tout…
Madame Pernelle :
Pour vous, Cléante.
Je vous aime et vous admire,
Mais si j’étais mon fils, je vous dirait de ne pas entrer chez nous.
Damis :
Tartuffe lui semble bien heureux.
Madame Pernelle :
C’est un homme bien, qu’il faut écouter.
Et ça me fait souffrir de le voir se quereller avec vous.
Damis :
Quoi ? Parce que moi je ne souffre pas assez de voir ce critiqueur venir semer la zizanie dans cet maison.
Dorine :
S’il fallait écouter et croire à ses poèmes , on pourrait faire des crimes.
Car il contrôle tout, ce critique stupide.
Madame Pernelle :
Et tout ce qu’il contrôle est bien contrôlé.
C’est vers Dieu qu’il veut vous emmener.
Damis :
Il n’y a rien qui m’oblige à lui vouloir du bien.
Dorine :
C’est