La louvière
1 : présentation générale :
Etymologie:
LaLouvière était le nom d’une ferme construite sur le territoire de Saint-Vaast, qui allait donner naissance, par la suite, à la ville actuelle de La Louvière. Ce nom est le résultat de nombreuses évolutions… La célèbre Abbaye d’Aulne , sur les deux rives de Thiriau, d’importantes propriétés appelées dans les chartes du XIIe siècle ‘’Menaulu’’ ou ‘’Meneilut’’. Ce mot roman (meigne au leu = repaire du loup) est devenu en latin ’’Luperia’’ en 1157 et ‘’Lovaria’’ en 1168. Le concept latin, retraduit en roman, a été transformé en ‘’Loviere’’ en 1217, ‘’Le Lovière’’ en 1284 pour aboutir au terme ‘’La Louvière’’. La Louvière est donc née comme son nom l’atteste, d’une légende aux loup !
Présentation :
En octobre 1935, le surréalisme trouvait terre d’accueil à La Louvière : Chirico, Magritte, Dali, Ernst, Miro y étaient exposés pour la troisième exposition du surréalisme, plus exactement la seconde qui portera explicitement ce titre, après Minotaure au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles : une manifestation qui ne connut aucun succès mais attira l’attention d’André Breton ! Par la suite, ce sont les Louviérois eux-mêmes qui sortirent du lot, dont Achille Chavée, Pol Bury, André Balthazar, Jean Louvet, Franco Dragone, etc.
La Louvière est le théatre d’une pratique de près d’un siècle d’éducation permanente, qui se décline aujourd’hui à travers des outils modernes et performants de diffusion d’information et de formation ; parmi eux, une télévision régionale active dans le domaine culturel, un réseau de lecture publique de pointe, plusieurs musées reconnus au niveau national et international.
Depuis l’instauration de la Commission provinciale du Loisir de l’Ouvrier en 1919, la Province du Hainaut a fait du développement culturel une de ses priorités ; aujourd’hui installée à La Louvière, la Direction Générale des Affaires Culturelles du Hainaut est présente sur tous les fronts. Elle