La maladie cardiovasculaire impact
Quand la maladie fait son apparition, elle nous contraint à remettre en cause notre mode de vie, nos habitudes. Mais elle a aussi un retentissement important sur nos proches. Elle peut bouleverser nos relations familiales, amoureuses, sociales, d’autant que nous avons tendance à nous renfermer sur nous-mêmes.
Nous ne voulons pas être surprotégés par nos proches, mais nous avons malgré tout besoin d’eux, de leur présence et de leur soutien pour dépasser les difficultés liées à notre maladie, nous sentir acceptés et aimés. En nous taisant, nous pensons à tort protéger ceux que nous aimons. Le silence peut engendrer des malentendus, des incompréhensions, parfois des conflits. Et les proches se sentent souvent démunis.
Nous devons apprendre à parler de notre maladie.
D’abord parce que la parole a des vertus thérapeutiques : cela soulage.
Mettre des mots sur nos peurs permet aussi de prendre du recul, de dédramatiser.
Si nous ne voulons pas nous confier à un proche, nous pouvons choisir une personne avec laquelle nous avons des relations plus neutres (une connaissance, un collègue de travail…).
L’important est de trouver un interlocuteur attentif. Nous ne devons pas hésiter non plus à nous tourner vers un professionnel (psychologue, médecin généraliste) ou vers une association pour exprimer nos difficultés.
Une maladie cardiovasculaire est un handicap invisible, qui a pourtant des conséquences non négligeables sur notre vie sociale et personnelle. Notre maladie cardiovasculaire nous impose souvent de faire des deuils dans notre vie sociale.
Elle peut compliquer nos relations et nous confronter à des attitudes discriminatoires.
Pourtant, nous avons de la pudeur par rapport à notre maladie, nous ne voulons pas inspirer de la pitié. Nous demandons simplement que les pouvoirs publics reconnaissent le handicap cardiaque comme un handicap spécifique, afin que nous ayons accès à tous nos droits et que notre vie devienne