La maline de arthur rimbaud
1870, représente une année qui sera un tournant dans la vie d’Arthur Rimbaud. Au collège de Charleville, Georges Izambard devenait son professeur de rhétorique et au même moment, son confident. Ensuite, il réussit à publier ses premiers poèmes comme Les Étrennes des orphelins, son tout premier poème publié mais aussi Trois baisers ou encore La maline. Il effectue sa première fugue vers Paris, où il y sera emprisonné, et à Douai, où Georges Izambard le recueillera dans sa demeure. Enfin, il revient chez lui et une deuxième fugue est faites par Rimbaud vers Douai où il traversera la Belgique. Ces fugues fabriqueront le Recueil de Douai, un recueil donné à Paul Demeny qui n’avait pas encore de titre.
La maline, un sonnet en alexandrins, semble être un moment vécu lors de sa fugue vers la Belgique où il s’arrête dans une auberge qui parait vide où il y rencontre une charmante servante. On peut cependant remarquer un manque de maturité dans l’écriture du poète. Cependant, comment Arthur Rimbaud arrive-t-il à versifier un moment ordinaire par exemple vécu par un routier ou des touristes ?
Donc, pour y répondre, dans un premier temps, nous traduirons le bonheur de l’adolescent par un appel aux sens sensoriels, l’aise du poète et un rappel, un souvenir ou une comparaison d’un bon repas de famille. Dans un second temps, nous nous attacherons à la servante qui est l’objet du titre donc, du poème où nous regarderons son entrée, son jeu sensuel et l’innocence ainsi que ses fourberies.
Ce poème fait l’objet d’une description de la salle à manger d’une auberge qui crée le bonheur du poète.
Durant la description de l’endroit où se trouve le poète, on peut remarquer que les sens sensoriels comme le toucher, le goût, l’odorat, l’ouïe et la vision, sont présents par le biais de mots ou d’expressions. Leurs présences créent des sensations positives pour le poète.
« Dans la salle à manger brune » (v.1). C’est un vers représentant le sens du