La marque de couleur
Une étude réalisée par l’INSERM sur les modifications physiologiques des individus « immergés » dans des pièces de couleur différentes a montré entre autres que le rouge provoquait une augmentation de la fréquence cardiaque cependant que la couleur verte faisait diminuer le rythme des pulsations.
Artistes et scientifiques s’accordent pour admettre que la perception des couleurs contribue à créer chez l’homme des états d’âme bien spécifiques.
Et les publicitaires et autres professionnels du marketing l’ont bien compris. En ces domaines, le choix des couleurs pour vêtir les produits ou leurs emballages n’est jamais innocent. La couleur est un moyen, sinon le meilleur moyen d’attirer rapidement et efficacement l’attention du consommateur sur le produit que l’on s’efforce de vendre.
Les couleurs ont leur propre code et l’on enseigne invariablement aux étudiants en marketing que le violet est une couleur apaisante, le bleu procure l’impression de fraîcheur, le vert est symbole de jeunesse et de renouveau, le jaune donne l’impression de chaleur et de bien être, l’orange favorise les processus d’adaptation et d’entrain, le blanc est le symbole de la pureté et de la fraîcheur tandis que le noir affiche une certaine sophistication.
L’industriel dans son choix d’une marque, doit tenir compte de ce code de couleurs s’il veut que le signe choisi remplisse parfaitement sa fonction d’élément attractif et séducteur. Choisir une couleur comme marque, c’est donc privilégier la fonction commerciale de la marque. A l’heure ou le développement des médias se met au service de la consommation de masse, les producteurs et les professionnels chargés de la promotion du produit se livrent notamment bataille sur le terrain des marques.
Le dépôt d’une ou plusieurs couleurs à titre de marque est vite apparu comme le moyen le plus sûr de se réserver un élément-argument fondamental de vente afin d’en priver les concurrents. La question s’est