Pendant longtemps au Maroc, le jeu politique n’a pas laissé de place à la notion d’opinion publique. Le débat se déroulait seulement au niveau des élites, qu’elles soient dans l’opposition ou au pouvoir. C’est alors que la société civile a engagé au fil des années une réelle démocratisation de l’état et de la société marocaine, et par ce fait un changement progressif de la mentalité politique au Maroc, et ce pour le meilleur bien sûr.
Insuffisant vous me direz ? Ceci était l’exemple le plus basique et le plus clair du changement qu’a connu le Maroc coté politique.
On en arrive alors au gouvernement actuel, bon ok je vous l’accorde, les accomplissements du parti de Benkirane ne sont pas aussi glorieux que les promesses qu’il a tenu lors des élections, et c’est bien dommage mais son bilan parait assez négatif, il reste quand même indéniable que ce dernier a apporté un bon nombre de changements, et qu’il a osé toucher à l’intouchable. Je cite par exemple l’affaire du CIH et de l’ONDA ou plusieurs personnes très haut placées (sans citer les noms) ont été poursuivies en justice pour mauvaise gestion et détournement des fonds publics ( dites moi que c’est pas nouveau…), et puis aussi l’histoire des listes publiées afin d’instaurer un certain degré de transparence, à savoir les listes des Détenteurs des agréments de transport en autocar , la liste des Personnes occupant illégalement des logements du ministère de l’éducation nationale et plusieurs autres.
Je voudrais aussi citer la grande percée diplomatique qu'a réalisé le Maroc à travers la tournée royale en Afrique. Mohammed VI a incontestablement donné un nouveau visage à la relation entre le Maroc et ses pays africains. Dans son dorénavant célèbre discours d'Abidjan, le Roi du Maroc résume l'esprit de ce grand tournant: "si la coopération, hier, était basée sur la confiance et les liens historiques, elle est, aujourd'hui, de plus en plus fondée sur l'efficacité, la performance et la crédibilité".
Une manière