La fontaine "rat de ville et rat des champs"
Présentation de l’auteur et du projet des fables.
I. Les caractéristiques de l’apologue
1/ Un récit
Mise en scène de deux personnages auxquels il arrive une aventure.
Emploi des temps du récit.
Mise en évidence du schéma narratif :
SI : L’invitation et repas
EP : Bruit passage de l’imparfait au passé simple
P : Fuite des deux rats ; disparition du danger et proposition d’achever le repas.
ER : Refus du rat des champs
SF : Nouvelle invitation
2/ Court et plaisant
28 vers ; heptasyllabes
Mise en scène de rats auxquels on confère des caractéristiques humaines.
3/ Porteur d’une vérité morale à la fin (// « Le Loup et l’agneau » : « La raison du plus fort est toujours la meilleure »)
Présent de vérité générale.
II Deux mondes à l’opposé l’un de l’autre
1/ Raffinement vs rusticité
a. L’invitation
Rat de ville à l’origine de l’invitation. Il a des manières policées et raffinées rime avec « fort civile »
Le rat des champs est beaucoup plus brusque : indicatif qui ressemble à un ordre
b. Le repas
« Ortolans » : mets rare et savoureux
Vocabulaire choisi : ce ne sont que des restes, mais on parle de « reliefs »
Raffinement jusque dans le décor
« régal » (v. 9), « festin » (v. 10), « fête » (v. 11). Place laissée à l’imagination (v. 7-8)
Le rat des champs rebaptisé « le rustique » (v. 21), lui, n’a pas de prétention aux festins il « mange » et c’est tout : pas d’annonce de menu.
2/ Inquiétude vs tranquillité
Tableau idéal jusqu’au vers 11 : conjonction de coordination à valeur adversative : « Mais » (place sonore en début de vers)
Le trouble. Quelles caractéristiques ? très incertaines : « quelqu’un », « on », « bruit » (paranoïa)
La réaction : « détale » : c’est le rat des villes qui vit dans une peur incessante. Le convive « le suit » comme par réflexe.
Discours direct pour finir. A la place du menu, quel complément au verbe manger ? la manière : «